Nos croyances sont de puissantes énergies créatrices qui façonnent notre façon de voir le monde et d’interagir avec soi, autrui et la Vie. Il est donc important de les comprendre et de les identifier.
Notre cerveau se développe au fil du temps, de notre vie in-utero jusqu’à environ nos 25 ans. Tout au long de notre vie, plus une expérience est répétée, plus la connexion synaptique de cette expérience (connexion entre 2 neurones de notre cerveau) est renforcée. Notre cerveau est donc malléable à tous âges et en toutes circonstances. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. Voir「Conscientiser ses pensées」
En fonction des expériences vécues pendant notre tendre enfance et notamment en fonction des réactions (mots et attitudes) de nos parents face à ces aléas de la vie, nous donnons du sens à ces expériences et en tirons des conclusions concernant notre propre valeur, celle des autres et celle du monde en général, créant ainsi notre système de valeurs, croyances et pensées.
I. Genèse de croyances
Pour bien grandir, un enfant a besoin de se sentir en sécurité et accompagné; il a besoin d’être entendu, regardé et reconnu dans ses besoins (physiologiques et de développement) et son individualité.
1 Dès les 9 premiers mois de vie, lorsque les personnes qui s’occupent de lui sont disponibles et répondent rapidement et de façon adéquate, prévisible, répétée et sécurisante à ses besoins (qui varient en fonction de son âge et du développement de son cerveau), l’enfant développe progressivement en lui une base de sécurité. C’est ce qu’on appelle la sécurité intérieure… base de l’estime de Soi et première étape de la confiance en Soi, Autrui et la Vie.L’enfant se sent aimé : « Quand je demande, je suis écouté. J’ai de la valeur. Je suis important ».
On parle alors d’attachement sécure, dynamique d’interactions parent-enfant basées notamment sur l’empathie des parents (figures d’attachement) en vue de la satisfaction des besoins physiologiques et de développement de l’enfant.「Plus de détails à venir」
2 La construction de la confiance en Soi se poursuit ensuite en 3 autres étapes de développement : confiance en sa propre personne, confiance en ses compétences propres et confiance en ses compétences relationnelles. En découlent des croyances telles que : “je mérite d’exister, je mérite d’être aimée, je mérite qu’on prenne soin de moi, je suis une belle personne, je mérite le bonheur, etc”.「Plus de détails à venir」
Croyances, confiance en Soi et satisfaction de besoins sont donc intimement liées… et l’estime de Soi se forge dès les 9 premiers mois de Vie !
C’est dans la capacité qu’ont les adultes/parents à répondre avec justesse aux besoins d’un enfant qu’un enfant se sent aimé. C’est dans le regard des adultes/parents et dans leur capacité à répondre à ses besoins que l’enfant se construit… et qu’il forge croyances, estime de soi, et confiance en soi (en 4 étapes).
3 Des habitudes/exigences éducatives non adaptées aux besoins et stades de développement de l’enfant (laisser un nouveau-né pleurer par exemple) créent du stress dans son cerveau immature qui progressivement se « dérègle » au niveau de l’amygdale-hippocampe et crée des dysfonctionnements parasites dans son système personnel « corps-coeur-pensée ». Petit, la vie de tous les jours suffit pour stresser son cerveau. Pour plus de détails, voir l’article 「12 astuces pour apaiser son enfant」 4 Chaque enfant étant unique avec son propre tempérament de naissance, et chaque chemin de vie étant unique, chaque enfant adoptera ses propres stratégies de fonctionnement les plus adaptées en fonction du contexte précis dans lequel il évolue afin de minimiser la souffrance ressentie et d’optimiser ses chances d’obtenir de la reconnaissance. Les dysfonctionnements parasites sont donc divers et variés : comportements « débordants », réactions émotionnelles parasites, pensées/croyances « limitantes » et dévalorisantes en tous genres.La croyance la plus probable à la non-satisfaction systématique d’un besoin étant : « Je ne suis pas important, inutile de demander »… base de tout manque d’estime et de confiance en soi.
Cette vision du monde peut nous guider « compulsivement » toute notre vie puisque nos croyances dictent nos comportements, qui à leur tour renforcent de manière directe ou indirecte nos croyances. Mettre en lumière les pensées qui nous parasitent, plus communément appelées « croyances limitantes », permet donc de gagner en autonomie et peu à peu de nous libérer du passé !
II. Biais cognitif de négativité
Depuis la nuit des temps, c’est notre instinct de survie qui nous a permis de nous adapter et de déjouer les tours de nos « ennemis ». Cette capacité fait appel à la partie de notre cerveau d’aujourd’hui que je nomme ici (pour faire simple) cerveau « reptilien« .
Cet instinct de survie est possible grâce à un câblage particulier de notre cerveau : nous avons tendance à guetter le « négatif » et à lui donner plus d’importance qu’au « positif » et nous nous en rappelons aussi mieux ! C’est ce qu’on appelle le biais cognitif de négativité.
Au fil du temps, deux autres parties se sont développées que je nomme ici (pour faire simple) : les cerveaux dits limbique/émotionnel et pré-frontal/néo-cortex. Grâce à eux, nous pouvons imaginer/anticiper (le pire forcément) à chaque nouveauté dans notre vie et petit à petit nous ancrons un état émotionnel de « peur latente » et sa panoplie de croyances limitantes !
III. Croyances et réalité
Nos pensées impactent la structure de notre cerveau, nos comportements, nos ressentis émotionnels mais aussi l’eau des cellules vivantes environnantes et par conséquent impactent également notre environnement ! Voir 「Conscientiser ses pensées」
Depuis des années, des chercheurs de différents continents comme Masaru Emoto et Konstantin Korotkov ont exploré l’impact qu’avaient musiques, mots, photos, émotions et pensées sur l’eau. Leur objectif était de démontrer, par des expérimentations scientifiques, que l’eau avait une « mémoire ». Leurs recherches démontrent effectivement que nos pensées sont « porteuses » d’énergie ayant un impact indéniable sur l’eau. Visionner la vidéo « Le pouvoir secret de l’eau » :「ici」.
Nos cellules étant composées en moyenne de 60% d’eau, nos pensées/croyances impactent donc nos propres cellules mais aussi toutes les cellules vivantes environnantes. Par la suite, ce que nous « envoyons » nous revient d’une certaine manière tel un « boomerang énergétique »… tel que nous l’enseigne la fameuse loi de l’intention/attraction.
Conclusion ?
Ce que nous trouvons aujourd’hui limitant ou non adapté, ce qui nous bloque dans nos relations et dans nos projets a été à un moment donné utile et même salutaire. C’est grâce à nos stratégies de survie et à nos « dysfonctionnements » que nous en sommes arrivés jusqu’ici… Faisons preuve d’auto-compassion et d’auto-empathie… accueillons ce qui est, et ce qui était, pour avancer… le cœur plus léger.
Notre cerveau nous offre d’infinies possibilités de guérison et de reprogrammation… il n’est jamais trop tard pour un nouveau départ ♡
Anne-Gaëlle
Psst : Oui, Ԑliza est mon 2ème prénom utilisé pour ce blog perso pour des raisons d’esthétique et de simplicité !
Vous aimez cet article ? Je vous invite à le partager avec vos proches, sur les réseaux… et à vous abonner (si ce n’est pas déjà fait) pour recevoir une notification dans votre boite e-mail dès la parution de chaque nouvel article ! Environ un article par mois. Abonnement offert à vie「ici」♡
2 Avis
-
Intéressant article.
Les croyances sont la base de la construction de l’individu et des generations (civilisations).-
Auteur
Merci pour votre commentaire. Oui, effectivement… il est donc hyper important de les conscientiser afin de mieux vivre tous ensemble 🙏
-